« C’était une réunion productive et le point de vue de la Chine sur beaucoup de questions a reçu le soutien de nombreux pays participants », a déclaré à Pékin un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères lors d’un point de presse régulier.
« Au fil des ans, la coopération régionale en Asie a enregistré des résultats importants pour la paix, la stabilité, le développement et la prospérité régionales », a poursuivi ce porte-parole, Liu Weimin.
Pour la première fois, les ministres des Affaires étrangères des dix pays de l’Association des nations d’Asie du sud-est (Asean) se sont séparés vendredi sans publier de communiqué final, après des passes d’armes sur la manière de gérer leurs conflits territoriaux en mer de Chine du Sud avec Pékin.
Selon des diplomates, Phnom Penh, qui a besoin du soutien économique chinois, a délibérément empêché toute mention d’incidents spécifiques dans le communiqué final, ce que cherchaient à obtenir le Vietnam et les Philippines.
Selon les analystes, ces divisions risquent de « contaminer » les futures négociations entre les pays de l’Asean et la Chine sur un « code de conduite » en discussion depuis dix ans en mer de Chine du Sud, riche en ressources halieutiques et en hydrocarbures.
Pékin et Hanoï se disputent les archipels des Paracels et des Spratleys, supposés riches en hydrocarbures et traversés par des voies maritimes internationales. Les Spratleys sont aussi revendiquées, en partie ou en totalité, par les Philippines, ainsi que par Brunei, la Malaisie et Taïwan.
Jeudi, la Chine a envoyé 30 bateaux de pêche vers les Spratleys depuis l’île de Hainan (sud), a rapporté vendredi l’agence Chine nouvelle, précisant qu’il s’agissait d’une des plus importantes flottes jamais envoyées dans la région.
La Chine revendique la quasi-totalité de la mer de Chine du Sud.