« Après que les avions militaires étrangers ont fait demi-tour (…), le chasseur russe est revenu en toute sécurité à l’aérodrome », a affirmé le ministère russe de la Défense sur Telegram.
Selon le ministère, les deux appareils en question sont un patrouilleur P-3C Orion de la marine allemande et un appareil de surveillance anti-sous-marin Atlantique 2 de la marine française.
La frontière russe n’a pas été violée, a-t-il précisé.
« Le vol du chasseur russe s’est déroulé dans le strict respect des règles internationales d’utilisation de l’espace aérien au-dessus des eaux neutres sans traverser les routes aériennes et s’approcher dangereusement d’un aéronef étranger », a encore assuré le ministère russe.
Les incidents impliquant des avions russes et des appareils de pays de l’Otan se sont multipliés ces dernières années, avant même le début du conflit en Ukraine.
Début mai, c’est un avion des gardes-frontières polonais opérant en mer Noire pour le compte de l’agence européenne des frontières externes Frontex qui a selon Varsovie été mis en péril par les approches d’un chasseur russe.
En avril, un chasseur russe avait intercepté un avion de la marine allemande qui s’approchait de la frontière russe en mer Baltique.
Un mois plus tôt, des chasseurs russes étaient allés à la rencontre d’un drone américain Reaper MQ-9 en mer Noire, qui après leurs manoeuvres s’était abîmé en mer. L’incident avait provoqué un accès de tension entre Washington et Moscou.