Sur son compte Twitter, l’organisation a successivement annoncé l’abandon des poursuites visant la Turque Gizem Akhan, le Néo-Zélandais Jonathan Beauchamp, le Néerlandais Mannes Ubels, le capitaine américain du navire Peter Willcox, l’Argentine Camila Speziale, le Polonais Tomasz Dziemianczuk, l’Ukrainien Rouslan Iakouchev et le russe Dmitri Litvinov.
Mardi, les enquêteurs avaient déjà notifié le Britannique Anthony Perrett de la fin des poursuites le visant.
Les trente membres d’équipage du navire de Greenpeace avaient été arrêtés en septembre après une action contre une plateforme pétrolière de Gazprom dans l’Arctique, afin de dénoncer les risques de l’exploitation d’hydrocarbures dans cette zone aux écosystèmes particulièrement fragiles.
Sur les trente personnes, 26 ne sont pas Russes. Jusqu’à présent, ces personnes n’avaient pas pu quitter le territoire russe.
Détenus dans un premier temps à Mourmansk, au-delà du cercle polaire, les 30 membres de l’équipage de Greenpeace ont ensuite été transférés à Saint-Pétersbourg, avant d’être remis en liberté sous caution en novembre.
Inculpés dans un premier temps de piraterie, un crime passible de 15 ans de prison maximum, ils ont ensuite été inculpés de hooliganisme, délit qui leur faisait encourir jusqu’à sept ans de détention.
Les trente membres d’équipage ont signé lundi un document dans lequel ils disaient ne pas s’opposer à l’amnistie qui a été votée la semaine dernière par le Parlement russe à l’occasion des 20 ans de la Constitution.