M. Pompeo rencontrera la chancelière allemande Angela Merkel le 7 mai à Berlin, avant de s’entretenir le lendemain avec la Première ministre britannique Theresa May à Londres.
Mme Merkel n’a jamais caché ses divergences avec le président américain Donald Trump, qui a critiqué à plusieurs reprises sa politique d’accueil des migrants.
Les relations entre les Etats-Unis et l’Europe se sont tendues depuis l’arrivée du milliardaire républicain à la Maison Blanche, notamment sur des questions-clés comme l’Iran, le commerce ou le changement climatique.
M. Pompeo préparera le terrain à Londres à la visite prochaine, du 3 au 5 juin, du président Trump, également critique de la gestion du Brexit par Theresa May.
Le secrétaire d’Etat américain débutera auparavant sa tournée par une réunion des ministres du Conseil de l’Arctique à Rovaniemi, dans le nord de la Finlande, à laquelle doit également participer le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
Les chefs des diplomaties américaine et russe pourraient donc se rencontrer en marge de cette réunion pour évoquer notamment l’épineux dossier vénézuélien, au sujet duquel ils ont exprimé leurs désaccords par téléphone mercredi.
Mike Pompeo achèvera sa tournée diplomatique par deux étapes au Groenland, où les investissements croissants de la Chine inquiètent les Etats-Unis.
Il se rendra d’abord dans la capitale du territoire danois autonome, Nuuk, puis à Kangerlussuaq, dans l’ouest du Groenland, pour y rencontrer des troupes de la Garde nationale aérienne, déployées sur l’île pour aider à la recherche sur le climat.
Alors que la position de Donald Trump sur le sujet est plus ambiguë, M. Pompeo a affirmé reconnaître la réalité du changement climatique, bien qu’il n’en fasse pas une priorité.