« On a créé aujourd’hui un institut franco-québécois de la mer. C’est la mise en commun de ressources scientifiques et économiques », a expliqué à la presse la ministre et ancienne députée (Radicaux de gauche) de Saint-Pierre-et-Miquelon.
Le Premier ministre français Manuel Valls et son homologue québécois Philippe Couillard ont signé vendredi à Québec les conclusions des 19e Rencontres alternées entre leurs gouvernements, portant notamment sur la création d’un institut maritime franco-québécois, basé à Rimouski, ville située à 250 kilomètres au nord-est de Québec.
« L’idée c’est: comment on met nos forces en commun pour aller plus loin dans le développement et la recherche. Comment travailler l’algue pour le développement pharmaceutique et cosmétique, comment travailler sur de nouveaux carburants… », a expliqué la ministre à Québec, où elle accompagnait Manuel Valls, juste avant d’arriver sur l’archipel.
« Il s’agit de voir également comment ce partenariat peut toucher Saint-Pierre-et-Miquelon », a-t-elle ajouté, précisant que seraient définis d’ici « quelques semaines » les premiers sujets 2017 de l’institut, notamment le développement à St-Pierre-et-Miquelon du « quai en eaux profondes pour le transformer en quai d’accueil pour les paquebots ».
L’archipel aimerait en effet devenir un lieu de passage pour les croisiéristes. Il accueille actuellement environ 12.000 touristes par an essentiellement nord-américains, entre juin et septembre.
Des travaux devraient débuter en 2017 pour accueillir les paquebots vers 2019-2020, selon Mme Girardin.
A terme, l’idée d’un hub maritime du transbordement est en germe, explique l’actuel député de l’archipel Stéphane Claireaux (Radicaux de gauche). Il s’agirait pour Saint-Pierre et Miquelon de devenir « un port avancé » pour Halifax, Québec ou Montréal, qui ne peuvent accueillir les grands porte-containers.