« La crise sanitaire, avec l’arrêt de nos chantiers en mars et avril 2020, a évidemment retardé le déroulement de plusieurs programmes industriels. Ce qui nous a fait perdre du chiffre d’affaires correspondant contractuellement à l’avancement des bateaux. En revanche, nous avons eu un second semestre en ligne avec nos attentes », a affirmé Pierre-Eric Pommellet.
Le groupe, détenu à 62,5% par l’Etat et 35% par Thales, a réalisé un chiffre d’affaires de 3,3 milliards d’euros, contre 3,7 milliards l’année précédente.
En 2020, « nous terminons avec une profitabilité (opérationnelle, ndlr) à 2,6% de notre chiffre d’affaires, contre une prévision initiale qui devait s’élever autour de 7,8%/7,9% », a confié au site M. Pommellet, qui n’a pas précisé le résultat net.
Arrivé en mars 2020 à la tête du groupe, Pierre-Eric Pommellet dit tabler pour 2021 sur un « chiffre d’affaires un peu en-dessous de 4 milliards d’euros. Soit 20% de plus qu’en 2020 » et sur une « rentabilité autour de 7,5% ».
Le groupe, qui construit aussi bien les sous-marins, que les frégates ou le futur porte-avions français, est engagé dans plusieurs campagnes pour décrocher des contrats à l’export, notamment celui portant sur quatre frégates en Grèce, qui devrait selon lui aboutir au premier semestre.
Athènes veut acquérir quatre frégates neuves, disposer rapidement de deux autres d’occasion, et rénover quatre de ses frégates pour faire face à des tensions récurrentes avec la Turquie voisine.
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