« L’Europe doit accroître ses efforts pour prévenir ces tragédies et montrer de la solidarité à la fois avec les migrants et avec les pays qui connaissent un afflux croissant de réfugiés », a déclaré dans un communiqué la commissaire européenne en charge des Affaires intérieures, Cecilia Malmström.
Elle a affirmé que l’Europe devait améliorer ses procédures d’identification et de secours aux bateaux en danger, notamment en mettant en oeuvre « aussi vite que possible » un nouvel outil développé par la Commission, Eurosur, destiné à mieux surveiller en mer les bateaux de réfugiés.
Mme Malmström a souligné l’importance de la coopération avec les pays d’origine ou de transit des réfugiés, en défendant « l’ouverture de nouvelles voies pour l’immigration légale ». La commissaire a rappelé l’accord établi récemment avec le Maroc, en espérant la conclusion d’accords similaires avec d’autres pays de la région comme la Tunisie.
« Nous avons besoin d’une politique migratoire européenne solide », a résumé son porte-parole, Michele Cercone, lors d’un point de presse.
La commissaire en a profité pour appeler les Etats membres de l’UE à s’engager davantage dans la réinstallation des réfugiés les plus vulnérables. « Cela démontrerait un engagement en faveur de la solidarité et du partage des responsabilités, et contribuerait à réduire le nombre de personnes qui mettent leur vie en danger dans l’espoir d’atteindre les côtes européennes ».
M. Cercone a précisé que les demandes de réinstallation du Haut Commissariat de l’ONU aux réfugiés (HCR) pour les seuls réfugiés syriens étaient passées à 12.000.