Ce portail de « FLOTs », pour formations en ligne ouvertes à tous, ou « MOOCs » en anglais (Massive open online courses) est ouvert aux cours de toute institution d’enseignement supérieur, sélectionnés par un comité éditorial, explique le communiqué commun de l’Ecole normale supérieure, l’Ecole normale supérieure de Lyon, l’Ecole polytechnique, l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, l’Université catholique de Louvain et l’Université de Montréal avec ses deux écoles associées, HEC Montréal et Polytechnique Montréal.
Les établissements supérieurs pourront soumettre leurs « FLOTs » à partir du 30 janvier. Il seront sélectionnés sur des critères de qualité scientifique du contenu, de qualité de forme ainsi que sur leur niveau d’interactivité et leur pertinence dans l’offre globale du portail.
« Si la langue de diffusion planétaire est naturellement l’anglais, la production de MOOCs en français » est « un enjeu de taille pour les 220 millions de francophones dans le monde et les 100 millions de personnes apprenant le français », souligne un manifeste sur le site d’Océan (www.ocean-flots.org).
« Si le futur des MOOCs/FLOTs est encore très incertain, tant du point de vue de leur organisation que de leur modèle économique, il semble inévitable, vue la croissance rapide de leur offre, qu’une structuration va s’imposer rapidement, et jouera un rôle capital pour la visibilité de ces enseignements », ajoute-t-il.
Les MOOCs, en vogue aux Etats-Unis sous la houlette de plateformes comme Coursera ou edX, sont émergents en France.
Le ministère de l’Enseignement supérieur avait lui annoncé en octobre le lancement en janvier de la plateforme de MOOCs francophones FUN (France université numérique), avec des cours conçus par des établissements supérieurs de renom comme HEC, Polytechnique, Centrale Paris, l’Institut mines telecom, le Cnam ou les universités Bordeaux 3, Montpellier 2, Sorbonne Paris Cité et Paris X Nanterre.