Sans donner d’explications, le groupe, ex-filiale du groupe de tourisme TUI, fait savoir, dans un court communiqué, que « la période d’offre sera étendue jusqu’au 3 novembre 2015 ».
« Le groupe a l’intention de publier en temps voulu un complément au prospectus publié le 14 octobre 2015 », est-il ajouté sans plus de détails.
A cette date, Hapag-Lloyd avait revu à la baisse le montant qu’il espérait lever en s’introduisant sur le marché boursier, tablant alors sur quelque 300 millions de dollars (environ 272 millions d’euros actuellement) contre 500 millions de dollars auparavant.
L’armateur veut en parallèle entrer à la Bourse régionale de Hambourg (nord).
Vu les récentes turbulences sur la place francfortoise, à cause des inquiétudes entourant l’économie chinoise et le scandale des moteurs truqués chez Volkswagen, les récents nouveaux entrants à la Bourse de Francfort avaient aussi dû revoir à la baisse leurs ambitions, à l’image de Covestro, ancienne filiale de chimie plastique de Bayer, et de l’équipementier automobile, Schaeffler, tous les deux désormais cotés depuis début octobre.
Hapag-Lloyd, dans lequel TUI veut encore réduire sa part déjà abaissée à 14%, avait déjà tenté par le passé plusieurs stratégies pour assurer son avenir. Une entrée en Bourse avait déjà été maintes fois évoquée et même préparée, mais le projet avait toujours été repoussé. L’armateur avait aussi essayé de nouer une alliance avec son compatriote Hamburg Süd, mais les discussions avaient échoué en mars 2013.
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TUI AG