« Il s’agissait d’une opération militaire conjointe de la marine et de l’armée. Vingt-sept travailleurs du secteur pétrolier ont été libérés vendredi, l’un est toujours porté disparu », a déclaré à l’AFP le général Ajibola Olabisi.
Vingt-huit ouvriers de la Sinopec, une société pétrolière chinoise, avait été enlevés jeudi à Ikang près de Calabar, la capitale de l’Etat, par un gang armé nommé Lactop Marine Force.
M. Olabisi a expliqué que les membres de ce gang semaient depuis longtemps la terreur parmi les habitants de la région.
« Les criminels se sont enfuis dès que nos hommes ont lancé l’assaut. Personne n’a été tué ni blessé au cours de l’opération », a-t-il précisé, ajoutant que les soldats étaient toujours à la poursuite des criminels.
La région du delta du Niger, riche en pétrole, est une zone réputée instable où de nombreux groupes armés multiplient les enlèvements d’étrangers et d’autochtones pour obtenir des rançons. Une amnistie présidentielle offerte en 2009 aux nombreux groupes armés de la région avait permis une nette accalmie et une remontée de la production de brut du Nigeria.
Passée au-dessous du million de barils par jour au plus fort des violences, en 2009, elle est désormais de plus de 2 millions de barils quotidiens.