L’Atalante, opéré par l’Institut français pour l’exploitation de la mer (Ifremer), « utilise actuellement son sondeur multifaisceaux pour avoir une cartographie plus fine du paysage et permettre une plongée de Victor 6000 plus efficace ».
« Ce sondeur ne permettra en revanche pas de localiser le sous-marin », toujours selon l’Ifremer. Le Titan, porté disparu depuis sa plongée dimanche avec cinq membres d’équipage vers l’épave située par 3.800 mètres de fond, dispose d’une autonomie théorique de 96 heures. Ses réserves d’oxygène pourraient être épuisées rapidement.
Les opérations de recherche du submersible et la communication sont sous la responsabilité des garde-côtes américains, qui doivent tenir un point presse à 18h30 GMT jeudi.
Le robot sous-marin Victor 6000 est le seul engin sur zone capable de plonger jusqu’à l’épave. Il est téléopéré depuis l’Atalante, via un câble qui lui procure une autonomie théoriquement illimitée.
Ce robot est le « principal espoir » pour une éventuelle mission de sauvetage, a dit Rob Larter, expert maritime du British Antarctic Survey, lors d’une conférence de presse jeudi.
Victor 6000 a deux bras articulés pouvant lui permettre le cas échéant d’accrocher un câble sur le Titan pour le faire hisser jusqu’à la surface, a expliqué Alistair Greig, professeur d’ingénierie maritime au University College de Londres, lors de cette conférence de presse.
Le robot dispose aussi d’un puissant système d’éclairage qui pourrait l’aider à repérer le Titan, dans un environnement complètement obscur.
A condition de savoir où chercher, ce qui ne semble pas encore être le cas, selon ces experts.