M. Hénart reste toutefois candidat à sa réélection à la mairie de Nancy en 2020. S’il est élu, il pourra cumuler son mandat avec cette fonction, bénévole, de président de VNF.
Avec la prochaine loi sur les mobilités, qui vise à « verdir » les transports et doit revenir en septembre devant le parlement, « le rôle de VNF est appelé à grandir ». « Transporteur de fret, il va devenir un acteur de la transition écologique », a expliqué à l’AFP M. Hénart. L’élu local s’est félicité à cet égard de la nomination comme ministre de la Transition écologique d’Élisabeth Borne, qui gardera son portefeuille des Transports.
« En plus du fret maritime et fluvial, qui est la mission traditionnelle de VNF, la loi ajoute des missions de gestion de la ressource hydraulique et de préservation des sites et du tourisme fluvial », a précisé l’élu, qui a souligné le rôle important de VNF dans sa ville et la région du Grand Est, une des plus irriguées de France.
VNF est un établissement public d’État chargé de l’entretien, de l’exploitation et du développement du plus grand réseau européen de voies navigables, soit 6.700 km de fleuves, canaux et rivières canalisées, 4.000 « ouvrages d’art » (écluses, barrages, ponts-canaux) ainsi que 40.000 hectares de domaine public fluvial. Il emploie 4.300 agents.
Depuis le départ de Stéphane Saint-André, ancien maire de Béthune et président de VNF de juin 2014 à février 2019, c’est Geoffroy Caude qui assurait la présidence intérimaire.
Stéphane Saint-André, qui mènera une liste aux élections municipales de 2020, avait décidé en janvier de ne pas renouveler son engagement auprès de VNF afin de « se consacrer aux Béthunois », selon le journal L’avenir de l’Artois.