A Chicago, les prix poursuivaient leur progression entamée mardi sous l’effet des pluies record enregistrées dans le centre du pays, notamment dans la région de Saint-Louis, une importante zone de culture du blé tendre rouge d’hiver.
« Des surfaces inondées sont rapportées tout au long du fleuve » Mississipi, souligne le cabinet Offre et Demande Agricole.
Les inondations dans l’Illinois (nord), le Missouri et l’Arkansas (sud) pourraient détruire jusqu’à 2% à 5% de la récolte de blé, selon la maison de courtage Allendale.
Concernant l’Ukraine, le cabinet Agritel, qui dispose d’un bureau à Kiev, alerte « sur les risques liés à une forte chute des températures pour les prochains jours, en l’absence de couverture neigeuse suffisante » pour protéger les cultures des risques de gel.
« La couverture neigeuse semble un peu plus abondante en Russie mais (…) également insuffisante pour prévenir de tous risques », estime Agritel.
Sur Euronext vers 12H45 (11H45 GMT), la tonne de blé gagnait 1,50 euro sur l’échéance de mars à 175,50 euros et la même somme sur l’échéance de mai à 180,75 euros. 1.400 lots environ avaient été échangés, soit un volume d’activité très faible.
Le maïs perdait 25 centimes sur l’échéance de janvier à 144,75 euros, ainsi que sur celle de mars à 163,50 euros. Moins de 130 lots avaient changé de main.