« Pour moi c’est très clair et ce n’est pas un sujet de grande conversation, parce que les traités ont été signés en 1977. Le canal est passé aux mains du Panama, qui continue d’exploiter cette voie navigable vitale et continuera de le faire », a déclaré le Panaméen, à la tête de cette organisation qui dépend de l’ONU.
Donald Trump a affirmé à plusieurs reprises vouloir reprendre le canal de Panama, construit par les Etats-Unis et inauguré en 1914, si le prix des péages pour les navires américains n’était pas réduit.
Il a encore fustigé la semaine dernière l’accord passé en 1977 par le président d’alors Jimmy Carter, qui a abouti à un transfert du contrôle du canal au Panama en 1999.
« L’efficacité et l’efficience avec lesquelles le pays continue d’exploiter » cette infrastructure « ont été démontrées et continueront de l’être », a assuré Arsenio Domínguez interrogé par l’AFP en marge d’un point presse au siège de l’OMI à Londres.
Ce sujet n’est cependant pas du ressort de l’organisation, a rappelé le responsable.
Interrogé sur l’arrivée prochaine de Donald Trump à la Maison Blanche, M.Domínguez a par ailleurs assuré qu’il travaillerait « avec quiconque (il) doit travailler », en estimant que l’organisation continuerait d’avancer sur ses sujets prioritaires en 2025.
Lors de la conférence de presse, Arsenio Domínguez est ainsi revenu sur les risques posés par la « flotte fantôme » en termes de sécurité « pour les marins et pour l’environnement ».
Il faisait référence aux navires engagés dans des opérations illégales, utilisés notamment par la Russie dans le but de contourner les sanctions sur le pétrole, souvent en mauvaises conditions et dont le nombre a augmenté depuis le début de la guerre en Ukraine.
La priorité pour l’OMI est le retrait des océans des navires ne respectant pas les normes de navigation, a soutenu son secrétaire général.