« Le bateau va arriver demain dans le port de Bilbao », a indiqué M. Vidalies lors de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale.
Le ministre a remercié les autorités espagnoles pour leur « coopération » et a rappelé les « images assez impressionnantes de ce bateau qui était à la dérive et qui a approché à 40 km à peine, donc à quelques heures, d’un échouage annoncé sur les côtes landaises ».
« Nous avions ce risque de pollution », a-t-il poursuivi évoquant par ailleurs « la question d’un pré-positionnement d’un remorqueur à La Rochelle ».
Il a assuré qu’un « retour d’experience » serait fait « pour savoir si effectivement ce prépositionnement doit être revu » critiquant au passage le député LR Thierry Mariani qui avait « supprimé ce préposisitionnement en 2011 » quand il était ministre des Transports.
« Ce n’est pas parce que les choses se sont bien passées qu’il ne faut pas aujourd’hui aller jusqu’au bout de la réflexion », a-t-il ajouté.
Cargo récent (2001) immatriculé au Panama, le Modern Express transporte 3.600 tonnes de bois débité et des engins de travaux.
Il naviguait du Gabon vers le port du Havre lorsqu’il a émis le 26 janvier un signal de détresse à 280 km de la pointe nord-ouest de l’Espagne, à la suite d’une forte gîte de 40 à 50 degrés, probablement due à un désarrimage de sa cargaison.
Ses 22 hommes d’équipage, philippins, avaient été évacués par des hélicoptères espagnols.
Remorqué vers Bilbao, il était sorti mardi matin de la zone exclusive économique française et se trouvait en début de matinée à une cinquantaine de kilomètres du port du Pays basque espagnol, selon la préfecture maritime Atlantique.