Au lendemain de la présentation de la réforme de l’audiovisuel public, au cours de laquelle la ministre de la Culture Françoise Nyssen a indiqué qu’il faudrait « déterminer si l’avenir est au maintien de France Ô sur le canal hertzien ou au contraire au renforcement des offres numériques des Outre-Mer Première », le Crefom souligne « l’attachement notoire des outre-mer et de l’ensemble de ses élus à la présence de France Ô sur le canal hertzien national ».
« Cette présence n’est d’ailleurs nullement contradictoire avec un renforcement des offres numériques des Outre-Mer Premières. C’est au contraire la synergie entre les Premières et France Ô qui peut renforcer la qualité des programmes et la place de l’outre mer sur les chaînes de France Télévisions », insiste le Crefom.
Le lobby d’outre-mer « déplore que l’avenir de France Ô soit régulièrement présenté comme problématique alors que le problème réside surtout en l’absence d’une véritable réflexion d’ensemble sur la place des outre-mer dans l’audiovisuel public, cantonné le plus souvent dans une perspective exclusivement hexagonale ».
Lundi, la ministre des Outre-mer Annick Girardin a déjà estimé que France Ô devait « être préservée », et s’est dite favorable « peut-être » à des quotas outre-mer sur les chaînes nationales.