Accompagné de vents atteignant 230 km/h et de pluies diluviennes, Gita est passé juste au sud de la capitale Nuku’alofa sans l’atteindre directement.
« La nuit a été particulièrement mauvaise », a raconté Graham Kenna, un responsable du Bureau national des urgences, à Radio New Zealand.
« Je travaille dans les secours depuis plus de trente ans et c’est la pire situation que j’aie connue », a-t-il ajouté.
Ce responsable a expliqué que l’armée avait été mobilisée pour venir en aide à la population, dégager les routes et évaluer les dommages, mais qu’il était d’ores et déjà clair que le cyclone avait provoqué d’importantes destructions à Nuku’alofa.
« Le toit de quelqu’un a atterri dans mon jardin… Certains des bâtiments historiques qui ont plus de cent ans ont été grièvement endommagés », a-t-il témoigné.
M. Kenna n’a toutefois fait état d’aucune victime.
Le cyclone a privé de courant depuis lundi soir l’île principale de Tongatapu (75.000 habitants) mais les lignes téléphoniques continuaient à fonctionner. Le Premier ministre par intérim Semisi Sika a déclaré un état d’alerte national.
Le cyclone a déjà semé le chaos dans les îles voisines des Samoa, provoquant des inondations et de nombreuses coupures d’électricité.
Les cyclones sont fréquents dans le Pacifique en cette période de l’année. Les ouragans classés catégorie cinq s’avèrent extrêmement destructeurs
En 2016, le cyclone Winston avait tué 44 personnes aux îles Fidji et en 2015 le cyclone Pam avait fait 11 morts et endommagé 65.000 maisons au Vanuatu.