« Nous allons délaisser le transport maritime et nous tourner vers des activités qui génèrent plus de profits et qui sont plus stables », a indiqué Nils Andersen au Financial Times dévoilant ainsi un changement d’orientation stratégique pour le groupe.
La filiale Maersk Line, premier opérateur mondial de porte-conteneurs, a enregistré l’an dernier une perte nette de 540 millions de dollars, alors que la branche pétrole du groupe a dégagé un bénéfice de 2,1 milliards, le forage 495 millions et les activités portuaires 649 millions.
Les activités de porte-conteneurs de Maersk ont été touchées par un ralentissement de la demande entre l’Europe et l’Asie, où le groupe danois a dû réduire ses capacités cette année dans un contexte de perspectives incertaines pour le secteur.
Le groupe a indiqué au début du mois s’attendre à une demande en hausse de 3,0% pour le transport de conteneurs cette année, une prévision en retrait par rapport à la hausse de 4,0% espérée précédemment.
Maersk Line est la principale filiale du conglomérat, avec une part de marché mondiale de 16% du transport maritime de conteneurs. Elle s’attend à « un bénéfice modeste » cette année.
A.P. Moeller-Maersk a plus que triplé son bénéfice net à 5,15 milliards de couronnes (690 millions d’euros) au troisième trimestre, un résultat un peu en deçà que ce que qui était prévu par les analystes.
A.P. MOELLER-MAERSK