« Ce lundi 4 février (…) la Commission permanente a adopté à l’unanimité la création d’un fonds d’urgence à hauteur de 200.000 euros », a indiqué le conseil général dans un communiqué.
Les marins-pêcheurs avaient notamment filtré les accès au port de Boulogne, jeudi dernier, afin d’empêcher les senneurs britanniques et néerlandais d’y accéder.
Le président du conseil général Dominique Dupilet a exprimé le souhait que ce fonds d’urgence ne soit qu’une étape transitoire avant la création d’un fonds pérenne d’aide à l’emploi de la pêche, abondé en partie par les départements du Nord-Pas-de-Calais et de la Somme et les régions concernées, mais « géré par les marins eux-mêmes ».
« Je ne suis pas opposé à l’idée que ce soit en grande partie les collectivités locales qui mettent de l’argent sur ce fonds, mais je souhaite aussi que ceux qui gagnent de l’argent à travers la pêche puissent aussi aider à abonder ce fonds, parce que le jour où il n’y aura plus de pêche fraîche à Boulogne, il n’y aura plus de mareyeurs, et s’il n’y a plus de mareyeurs, il n’y aura plus de port à Boulogne », a conclu M. Dupilet.