« Le gouvernement en tout état de cause souhaite préserver, protéger cet outil technologique industriel performant », a déclaré le ministre à l’Assemblée nationale.
Il a cependant assuré que les chantiers STX France, qui emploient 2.000 personnes à Saint-Nazaire, n’étaient pas menacés par les difficultés de leur principal actionnaire, son activité et son financement étant indépendants.
Le ministre sud-coréen de l’Industrie, en visite à Paris lundi avec la présidente sud-coréenne Park Geun-hye, lui a dit ne pas connaître les intentions du groupe sud-coréen, « ce qui ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de décision de défaisance », a souligné M. Montebourg en réponse à une question de l’UMP Christophe Priou.
« C’est la raison pour laquelle nous nous préparons et nous travaillons (…) à toutes les éventualités », a ajouté le ministre.
La Banque publique d’investissement est actionnaire à 33% des Chantiers de l’Atlantique.
Samedi, le Figaro, citant une note interne de Bercy, assurait que la décision sur une éventuelle mise en vente des chantiers navals STX France interviendrait fin octobre ou courant novembre.
La presse coréenne avait fait état le 10 octobre de l’intention la Korea Development Bank, premier créancier de STX, de procéder à la vente de STX Europe, principal actionnaire de STX France.
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