« J’engage la phase de rédaction du plan d’action pour le fret fluvial, autour de la compétitivité, l’innovation, la sécurité, et le développement commercial », a déclaré Alain Vidalies, cité dans le dossier de presse. Ce plan d’action sera présenté en juin 2016.
La conférence nationale sur le fret fluvial, lancée en octobre 2014 et qui réunit l’ensemble de la filière, « a pour objectif d’accroître la compétitivité du transport fluvial, en faisant le point sur les actions déjà entreprises et les leviers de développement, afin d’aboutir à un plan d’action national cohérent pour la filière ».
A l’issue de cette année de concertation, « se sont dessinés deux grands objectifs prioritaires ».
En premier lieu, « optimiser et renouveler l’existant (flotte, formation et régulation): pour augmenter la compétitivité du mode tout en préservant la sécurité de la navigation ». Par ailleurs, il apparaît nécessaire de « développer l’utilisation du mode fluvial: pour augmenter la part modale du transport fluvial et les volumes transportés sur la voie d’eau ».
La France dispose de l’un des principaux réseaux fluviaux d’Europe, au quatrième rang derrière les Pays-Bas, l’Allemagne et la Belgique. Mais le transport de marchandises par voie fluviale n’y représente encore que 3,9% en part modale.
Depuis la fin des années 1990, le transport fluvial hexagonal connaît une progression de 40% du volume de marchandises transportées. En 2014 néanmoins, le trafic fluvial de marchandises affiche une baisse de 2% par rapport à 2013.