« Nous sommes prêts à soutenir l’entreprise dès que le diagnostic aura été établi pour bâtir un modèle qui soit économiquement viable sur le long terme », a indiqué M. Le Maire lors d’une audition devant des députés sur le plan de relance.
Le ministre a ainsi mandaté le Comité interministériel de restructuration industrielle (Ciri) pour étudier la situation de la compagnie, en grande difficulté du fait de l’épidémie et de l’interruption des déplacements transfrontaliers, puis de la quatorzaine mise en place par le Royaume-Uni aux voyageurs en provenance de France.
Brittany Ferries a ainsi dû fermer de nombreuses lignes entre la France et l’Angleterre et a eu recours aux mesures d’urgences mises en place par le gouvernement pour réduire ses coûts, notamment le chômage partiel, et un prêt garanti par l’Etat (PGE) à hauteur de 117 millions d’euros.
Elle demande désormais notamment un aménagement des échéances et du terme du PGE, tandis que plusieurs élus et parlementaires bretons ont appelé l’État à « sauver » la compagnie, qui a transporté seulement 200.000 passagers en juillet et août contre 780.000 un an plus tôt.
Depuis l’annonce de la quatorzaine britannique, elle a enregistré 65.000 annulations et reports pour septembre-octobre.