Le Nisshin Maru, un navire vieillissant de 8.000 tonnes, nécessite une rénovation complète qui sera achevée à temps pour la campagne de cette année, a précisé l’agence.
« Il est impossible » que le Japon rate la saison, a indiqué à l’AFP par téléphone Tatsuya Nakaoku, le responsable des questions baleinières à l’agence.
Les expéditions baleinières japonaises démarrent en général en novembre pour se terminer au printemps suivant.
Officiellement, les activités nippones de pêche de baleine sont destinées à la « recherche scientifique », une pratique tolérée par la Commission baleinière internationale (CBI) qui interdit la chasse commerciale aux cétacés depuis 1986.
Durant leurs campagnes annuelles en Antarctique, les baleiniers nippons sont harcelés par les militants de l’association de défense de l’environnement Sea Shepherd, dont le siège est aux Etats-Unis, ce qui les contraint parfois à interrompre leur chasse et à rentrer au port avec un pauvre butin.
Ces actions ont considérablement réduit les prises durant la campagne 2011-2012, à 267 baleines, soit un tiers seulement de ce qui était attendu.
Le Japon avait même dû interrompre la campagne précédente (172 cétacés pêchés) du fait du harcèlement des écologistes.
En juillet dernier, lors de la réunion annuelle de la CBI au Panama, le Japon et ses alliés avaient réussi une nouvelle fois à faire rejeter une proposition de créer un sanctuaire dans l’Atlantique sud pour protéger les baleines.
Au total, 38 pays avaient voté pour cette motion présentée par des Etats opposés à la chasse à la baleine, et 21 s’y étaient opposés. Mais pour être adopté, le texte aurait dû recueillir au moins 75% de voix favorables.