La société affiche un résultat net de 13,2 millions d’euros, en croissance d’un tiers sur les 10 millions de l’année précédente, après une hausse de près de 7% en 2012, selon un communiqué publié jeudi.
Son chiffre d’affaires s’est établi à 97,1 millions d’euros, en progression de 3,5%.
Cette bonne santé reflète le poids du Marché d’intérêt général (Min) de Rungis, près de Paris, qui a réceptionné en 2013 près de 1,5 million de tonnes (+8%) de produits alimentaires sur son « carreau » en provenance de France et du monde entier.
Plus de 6,6 millions d’entrées ont été enregistrées tout au long de l’année et plus de 3.800 nouveaux acheteurs.
En 2012, le chiffre d’affaires global des échanges réalisés sur le marché avait atteint 8,4 milliards d’euros (celui de 2013 n’a pas encore été publié). La moitié (47%) de ce chiffre est désormais réalisé par les activités logistiques (transport, distribution, stockage), note le PDG de la Semmaris Stéphane Layani, qui y voit une « évolution en forme de plébiscite » explique-t-il à l’AFP.
« De plus en plus de gens qui passaient par des centrales d’achats viennent désormais s’approvisionner directement à Rungis » indique-t-il. C’est aussi vrai des étrangers qui représentent 10% des ventes.
Simultanément, « on a de plus en plus d’activité de grossistes à service complet, c’est à dire des gens qui achètent des produits sur le carreau de Rungis pour les revendre aux restaurants et en restauration collective ou aux supérettes ».
Avec plus d’un million de mètres carrés loués, le taux d’occupation du marché dépasse les 93%.
Pour l’année en cours, la Semmaris prévoit de convertir toute sa flotte à l’électrique, d’installer des bornes de rechargement pour les camions de livraison électriques et d’équiper le marché en très haut débit afin de développer le commerce électronique et de faciliter la gestion des stocks.
« On essaie d’avoir une vraie stratégie d’innovation » note le PDG en rappelant que 2013 a vu l’inauguration d’un pavillon de la gastronomie. « Nous sommes portés par le goût des gens pour la cuisine et la gastronomie: c’est un mouvement qu’on accompagne » juge-t-il.