Le terminal de « l’Anse Saint-Marc 2 », sixième terminal rochelais, offre un linéaire de quai de 200 mètres pour une surface totale de 10,5 hectares.
Pour le président du directoire du Grand port maritime de La Rochelle, Michel Puyrazat, le terminal doit « engendrer d’ici dix ans un trafic supplémentaire d’environ 850.000 tonnes », minimum contractuel avec l’exploitant, soit près de 10% d’activité en plus (9,8 millions de tonnes actuellement).
Le terminal, qu’exploitera l’Etablissement Vraquier de l’Atlantique (EVA, filiale de Maritime Kuhn et Sica Atlantique), « va doper et diversifier l’activité », a affirmé le président du conseil de surveillance du port, Xavier Beulin. « Aujourd’hui le port est très orienté sur le vrac, mais nous avons des ambitions sur les containers ».
La Rochelle, seul port en eaux profondes de la façade atlantique, est actuellement le premier port français pour l’importation de produits forestiers. Les céréales et oléagineux représentent 45% de son trafic.
Les travaux du nouveau terminal ont débuté en 2013, pour un investissement de 24 millions d’euros, répartis entre ex-région Poitou-Charentes, département de Charente-Maritime, communauté d’agglomération de La Rochelle, et Union européenne.