La rencontre avec l’ambassadeur d’Iran a permis au Portugal de « réitérer de façon véhémente et catégorique la condamnation de la récente attaque menée contre l’Etat d’Israël », a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
« Le gouvernement portugais a exprimé sa profonde inquiétude devant l’escalade du conflit dans la région, appelant à la retenue maximale », a-t-il ajouté.
« La rencontre a encore permis de renouveler l’exigence de libération immédiate du navire MSC Aries, saisi dans le détroit d’Ormuz », a par ailleurs dit le ministère portugais des Affaires étrangères, qui a également exigé la libération de l’équipage de ce porte-conteneurs.
« Le navire a été conduit vers les eaux territoriales iraniennes » afin que soient « menées les enquêtes nécessaires », avait affirmé lundi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani.
Accusé par Téhéran d’être « lié à Israël », le MSC Aries a été abordé samedi par les forces spéciales maritimes des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne a expliqué que l’Iran avait saisi ce bâtiment car « il avait violé la réglementation maritime internationale » et « n’avait pas répondu de manière adéquate aux questions des autorités iraniennes ».
« Il est certain que ce navire appartient au régime sioniste », a assuré M. Kanani, parlant d’Israël, l’ennemi juré de son pays, sans donner d’informations sur le sort des 25 membres de l’équipage, dont des Indiens et un Russe.
L’agence de presse officielle Irna avait déclaré samedi que le porte-conteneurs avait été arraisonné parce qu’il est « géré par la société Zodiac, qui appartient au capitaliste sioniste Eyal Ofer ».
La saisie de ce navire est intervenue quelques heures avant l’attaque lancée par l’Iran avec des drones et des missiles contre Israël.