Il entame jeudi une visite de deux jours au cours de laquelle il doit notamment s’entretenir avec le président russe, Vladimir Poutine, et son homologue, Dmitri Medvedev.
« Les droits de l’homme font partie intégrante de la politique étrangère de la France », souligne M. Ayrault dans le quotidien économique russe. « Dans tous leurs déplacements, en Russie comme ailleurs, les autorités françaises les évoquent, avec franchise et dans le respect de leurs interlocuteurs », explique-t-il.
Selon lui, « il ne s’agit ni de juger nos partenaires, ni de nous ingérer dans leurs affaires intérieures, mais d’examiner les problèmes, lorsqu’il y en a, et de contribuer à leur règlement ». « Bien entendu, mon intention est de respecter cette ligne de conduite à l’occasion de ma visite en Russie », assure le Premier ministre.
Parmi les sujets sensibles figure le sort d’un Français membre de Greenpeace emprisonné depuis le 19 septembre avec une trentaine d’autres militants et inculpé d’actes de « hooliganisme », passible de sept ans de prison. Ils avaient tenté d’escalader une plateforme pétrolière du géant Gazprom pour en dénoncer les risques écologiques de l’extraction du pétrole dans l’Arctique.