Le Grand Nord « est important pour nos communications », « pour notre commerce et nos voyages » et « pour nos libertés », a souligné M. Wallace lors d’une conférence de presse sur la base de Bardufoss (nord) où il a rendu visite à des troupes participant à de grandes manoeuvres militaires.
La nouvelle stratégie britannique dans la région supposera plus de surveillance « en mer et sur terre », « un navire pour protéger nos infrastructures, les câbles que la Russie cible pour nous rendre vulnérables » et davantage de défense anti-sous-marine, a dit le ministre britannique.
Une force de Royal Marines sera « de facto en permanence » active dans les pays nordiques, effectuant notamment des exercices en Norvège, en Suède ou en Finlande, a-t-il ajouté.
De son côté, son homologue norvégien Odd Roger Enoksen a rappelé que son pays, membre de l’Otan et voisin de la Russie, souhaitait « davantage d’activités des alliés dans le nord », tout en soulignant que le Royaume-Uni était « notre allié le plus important en Europe ».
Quelque 30.000 soldats venus de 25 pays de l’Otan mais aussi de Suède et Finlande, deux partenaires proches de l’Alliance, s’entraînent actuellement en Norvège.
Prévu de longue date, l’exercice Cold Response 2022 vise à tester la capacité des alliés à défendre l’un des leurs en cas d’agression, par grand froid dans un environnement difficile, une capacité dont la pertinence a été soulignée par l’offensive militaire russe contre l’Ukraine.