« Des informations indiquent que les forces russes pourraient avoir utilisé des agents chimiques lors d’une attaque contre la population de Marioupol. Nous travaillons de toute urgence avec nos partenaires pour vérifier les renseignements », a déclaré Liz Truss sur son compte Twitter.
Toute utilisation de ce type d’armes « constituerait une escalade brutale dans ce conflit et nous demanderons des comptes au (président russe Vladimir) Poutine et à son régime », a-t-elle ajouté.
La parlementaire ukrainienne Ivanna Klympush a de son côté indiqué que la Russie a employé une « substance inconnue » à Marioupol, où plusieurs personnes souffrent d’insuffisance respiratoire selon elle. « Très probablement des armes chimiques », a-t-elle tweeté.
Le régiment ukrainien Azov, retranché à Marioupol, avait auparavant affirmé qu’un drone russe avait largué une « substance toxique » sur des soldats et civils à Marioupol, dans un message publié lundi sur la messagerie Telegram, précisant que plusieurs personnes y souffraient de problèmes respiratoires et neurologiques.
Selon Andriï Biletsky, le fondateur du bataillon Azov, trois personnes y ont été empoisonnées par une substance toxique inconnue, indique-t-il dans une vidéo publiée sur Telegram: « Trois personnes présentent des signes clairs d’empoisonnement par des produits chimiques de guerre mais sans conséquences catastrophiques ».
L’AFP n’était pas immédiatement en mesure de vérifier ces affirmations de manière indépendante.
Le représentant de l’armée séparatiste à Donetsk, Edouard Bassourine, cité lundi par l’agence russe Ria Novosti, a affirmé pour sa part que les troupes qui assiègent Marioupol pourraient recourir à des « troupes chimiques qui trouveront un moyen de faire sortir les taupes de leur trou », en référence aux soldats ukrainiens retranchés.
La Russie a nié avoir commis des crimes de guerre lors de son offensive en Ukraine, lancée le 24 février dernier.
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