« Le groupe détenait 25,8 millions de dollars déposés dans des comptes auprès de la Laiki Bank au 25 mars 2013 », jour de l’annonce d’un accord entre Nicosie et Bruxelles pour éviter la faillite de l’île, précise Sovcomflot dans ses résultats annuels.
« Il existe un risque significatif qu’une grande partie de ces fonds ne puisse pas être recouvrée et se trouve bloquée dans l’immédiat », ajoute le groupe public, qui s’avoue « incapable d’estimer les pertes potentielles » à l’heure actuelle.
Sovcomflot assure que le blocage de ces fonds n’ont cependant causé aucune perturbation dans ses activités.
Le groupe, qui emploie près de 8.000 personnes, a enregistré un chiffre d’affaires de 1,4 milliard de dollars en 2012 (quasi stable) et a dégagé un bénéfice net de 32,6 millions de dollars (-37% par rapport à 2011).
Le plan de sauvetage de Chypre prévoit une restructuration de son secteur bancaire passant notamment par le démantèlement de Laiki Bank, dont tous les comptes dépassant 100.000 euros seront gelés.
De nombreuses sociétés russes choisissaient ces dernières années de placer leur argent à Chypre, en raison du régime fiscal très favorable de l’île, membre en outre de l’Union européenne où se trouvent les principaux partenaires commerciaux de la Russie.