L’orque avait été repérée à la mi-mai entre Le Havre et Rouen, dans un état de grande faiblesse. En dépit des tentatives pour la guider vers la mer, son milieu naturel, elle est finalement morte. Selon les résultats de l’autopsie, le mammifère marin ne s’était pas nourri depuis plusieurs semaines avant d’entrer dans le fleuve.
Le Muséum national d’histoire naturelle (MNHM), impliqué dans le groupe d’experts chargé du suivi de l’orque, a pu récupérer « l’ensemble du squelette de l’animal qui entrera officiellement dans les collections de l’institution », selon un communiqué. « C’est une occasion rare et précieuse de se procurer le premier squelette de l’espèce Ornicus orca », une espèce protégée et sauvage.
Le squelette va être « dégraissé, nettoyé, inventorié (chaque os sera numéroté) et enfin conditionné, pour intégrer la collection des mammifères marins », à des fins de recherche pour mieux connaître la biodiversité et « donc mieux la protéger », détaille l’institution.
Le MNHM détient l’une des trois plus grandes collections naturalistes au monde, avec ceux de Washington et de Londres: la collection d’animaux, végétaux et minéraux compte 67 millions de spécimens.