Au total, 47,2 millions de tonnes de marchandises (contre 47,5 millions de tonnes en 2011) ont transité par le troisième port français, derrière Marseille et Le Havre. Le trafic d’hydrocarbures est toutefois reparti en baisse (-12% à 5,66 Mt), après un fort rebond l’an passé malgré la fermeture de la raffinerie Total.
Au total, le trafic de vracs liquides a reculé de 15% à 6,83 Mt.
Les résultats ont en revanche été soutenus par une augmentation de 7% du trafic de minerais et charbon (20,4 Mt).
Le trafic des minerais et charbon, après un effondrement en 2009 avec la crise économique, « repart de façon solide », a noté Christine Cabau Woehrel, présidente du directoire de Dunkerque-Port lors d’une conférence de presse mercredi à Lille. Cette dynamique était portée par la « bonne santé » du trafic lié à l’usine d’ArcelorMittal de Dunkerque, selon Mme Cabau, qui s’est félicitée au passage du redémarrage du troisième haut-fourneau du site.
La présidente du directoire s’est également félicitée de nouveaux trafics captés en 2012, notamment 1 million de tonnes supplémentaires de trafic de transbordement pour le compte du groupe ArcelorMittal.
Le trafic des vracs solides a enregistré globalement une petite hausse de 2% à 24,146 Mt en 2012, tout de même plombé par une chute de transport de céréales (-43% à 1,129 Mt).
L’évolution de la répartition du trafic s’est poursuivie, avec une part du trafic de vracs, liquides et solides, passée de 75% à 66% entre 2004 et 2012.
Le trafic roulier a atteint un résultat « historique » en 2012, en hausse de 10%, même s’il reste bien moins important que dans le port voisin de Calais. Quelque 2,5 millions de passagers et chauffeurs sont passés par Dunkerque et plus de 560.000 camions et remorques.
Pour 2013, l’accent sera mis sur le positionnement dans les filières historiques, avec l’élargissement de l’hinterland, mais aussi sur des « opportunités de croissance » dans des activités sous-développées comme les conteneurs, a expliqué Mme Cabau.
TOTAL
ARCELORMITTAL