Les spectateurs pourront observer la course poursuite dans la forêt entre un tigre rugissant et un cerf, un lynx dans les Vosges ou des baleines en Arctique, grâce à un écran holographique de 300 m2, un canevas de projection 3D de 400 m2, 250.000 lumens de lumière et 16.000 watts de son.
Les dirigeants du parc ont travaillé avec les artistes de blueBOX & Extented, spécialistes des hologrammes, pour mettre en scène ce spectacle, proposé au public à partir de mercredi.
« Ici, on a l’effet 3D sans les lunettes. C’est ce qui nous a séduits. Avec une résolution dix fois plus importante que sur les meilleures télévisions du marché », affirme Dominik Zwerger, directeur général de Prudentia, actionnaire du zoo d’Amnéville, qui n’a pas souhaité évoquer le coût de cette nouvelle attraction.
Le vaste parc, qui regroupe près de 2.000 animaux mais était lesté d’une dette de plus de 50 millions d’euros, est devenu en janvier 2020 propriété de Prudentia à hauteur de 80%, tandis que le fondateur du zoo et son associé conservent quelque 20% des parts. Mais les nouveaux propriétaires ont rapidement dû faire face à la crise sanitaire du Covid-19.
A l’arrêt durant de nombreux mois en raison de la pandémie de coronavirus, le parc compte notamment sur cette nouvelle attraction pour amener le public à revenir.
Le zoo d’Amnéville a annoncé en novembre qu’il abandonnait son spectacle de fauves « TigerWorld », rappelant plutôt l’univers du cirque que celui des parcs zoologiques.
C’est sur le site de cet ancien spectacle que les spectateurs pourront assister à l’immersion dans les biotopes, en « complément de la visite habituelle », souligne la présidente du zoo Albane Pillaire.
« L’arrêt de +TigerWorld+ était une décision stratégique. C’est aussi l’attente du grand public d’avoir une visite augmentée (…) C’est le plus grand cinéma holographique du monde », précise-t-elle.