Avec 52,9% des voix, Maina Sage devance largement l’indépendantiste Tauhiti Nena (33,2%). En plus de la majorité absolue des suffrages exprimés, il fallait obtenir 25% des voix des inscrits pour être élu au premier tour, ce qui n’a pas été le cas. Ce premier tour a en effet été marqué par une faible participation (34,2%). Il y aura donc un second tour le 28 juin.
Ces législatives partielles sont organisées pour remplacer le député Edouard Fritch (UDI), qui a démissionné de l’Assemblée nationale après avoir été élu maire de la commune de Pirae, à Tahiti. Edouard Fritch est également président de l’assemblée de la Polynésie française. Il est pressenti pour remplacer Gaston Flosse à la présidence de la Polynésie française, celui-ci étant menacé d’inéligibilité par un arrêt de la Cour de Cassation attendu dans les semaines à venir.
Si elle est élue le 28 juin, Maina Sage devrait rejoindre à l’assemblée nationale le groupe UDI, où siègent les deux autres députés polynésiens, Jonas Tahuaitu et Jean-Paul Tuaiva, deux autres proches du président polynésien Gaston Flosse.
Son adversaire Tauhiti Nena compte siéger sur les bancs du PS s’il est élu.
La candidate autonomiste Débora Kimitete (11,4%), l’écologiste Tati Salmon (1,8%) et le candidat sans étiquette Gustave Heitaa (0,5%) ne sont pas parvenus à perturber le duel traditionnel entre les partis de Gaston Flosse et d’Oscar Temaru.