« La politique dans ce pays ne pourra pas continuer comme avant. On va devoir changer », a ajouté l’écologiste lors d’un entretien au 20H00 de TF1, appelant à « trouver des solutions » et à ce « que certains au centre, à droite, nous disent comment ils souhaitent travailler dans l’autre sens ».
Après le triomphe du Rassemblement national au premier tour des élections législatives, la composition de la nouvelle Assemblée nationale apparaît incertaine, d’autant que le patron du parti d’extrême droite Jordan Bardella a indiqué qu’il refuserait Matignon en cas d’absence de majorité absolue, ou à tout le moins stable, ouvrant la voie à une grande coalition aux contours incertains, déjà évoquée par le Premier ministre Gabriel Attal.
« Comment on trouve des solutions à des circonstances inédites? Il faudra sûrement faire des choses que personne n’a jamais faites auparavant dans ce pays », n’a pas fermé la porte Mme Tondelier, « mais ce qui est sûr, c’est que ça doit se faire sur des bases politiques claires: la question, c’est plutôt +pour quoi faire?+ que +avec qui?+ ».
« Il n’y aura pas de Premier ministre macroniste, par exemple », a-t-elle conditionné.
Alors que plus de 210 candidats qualifiés pour le second tour se sont désistés, de gauche, du camp macroniste, mais aussi une poignée des Républicains, celle qui est partie prenante de l’alliance de gauche s’est adressée « aux électeurs centristes et de droite qui vont devoir voter pour quelqu’un du Nouveau Front populaire et qui disent +je n’ai pas envie+ ».
« Je pense que chacun doit bien comprendre que ce qui doit nous obséder, c’est que peut-être on aura un Premier ministre du Rassemblement national dans six jours et donc que tout ça est un cheminement », a-t-elle voulu les rassurer.
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