– le 5 février 2014: suite à une avarie, le Luno, cargo espagnol de 100 mètres de long, s’échoue à l’embouchure du port de Bayonne (Pyrénées atlantiques), se scindant en trois parties après avoir violemment heurté une digue. 12 marins étaient à bord mais il n’y eut pas de victime.
Au cours de l’échouage, quelque 20 tonnes de carburant s’étaient « vraisemblablement » dispersées mais sans causer de pollution majeure.
Le démantèlement du Luno, effectué par deux sociétés hollandaises à la demande de l’assureur, avaient eu lieu le mois suivant sur la plage des Cavaliers à Anglet.
– 16 décembre 2011: le cargo TK Bremen (109 mètres), battant pavillon maltais, s’échoue sur la plage d’Erdeven (Morbihan), suscitant une importante couverture médiatique.
Ce vraquier avait quitté le port de Lorient alors que la tempête Joachim était déjà annoncée. Le capitaine avait alors décidé en vain de mouiller à l’abri de l’île de Groix avant de s’échouer sur la plage d’Erdeven sans faire de victime et en créant une pollution relativement restreinte.
Trop endommagé pour être réparé, il avait été démantelé en janvier sur le lieu du naufrage.
– le 10 mars 2008: l’Artemis, un cargo néerlandais de 88 mètres, pris dans la tempête, s’échoue sur la grande plage des Sables d’Olonne (Vendée), attirant des foules de curieux.
Il avait fallu deux tentatives pour le remettre à flot, ce qui avait été réalisé le 20 mars.
Le Bureau d’enquête sur les événements de la mer (BEAmer) avait conclu à « une absence de suivi attentif de la navigation dans des conditions météo difficiles ».
– le 31 janvier 2016: le cargo Modern express, roulier de 164 mètres transportant 3.600 tonnes de bois et battant pavillon panaméen, se trouvait à quelque 100 km du Bassin d’Arcachon, après une dérive de 6 jours dans le Golfe de Gascogne.
Si un remorquage s’avérait impossible en raison des conditions météo, le cargo, dont l’équipage a été évacué, pourrait s’échouer sur la côte des Landes.