Les frictions récurrentes autour de ces eaux poissonneuses et de leurs hauts-fonds riches en hydrocarbures se sont récemment cristallisées entre la Chine et les Philippines d’une part près du récif de Scarborough, ainsi qu’entre la Chine et le Vietnam d’autre part, autour des îles Paracels et Spratleys.
Le parlement vietnamien a récemment voté une loi faisant de ces îles une partie intégrante du territoire du Vietnam, conduisant Pékin à rehausser en réponse leur statut administratif en Chine. Pékin revendique la quasi-totalité de la mer de Chine du Sud.
Il faut que les parties prenantes à ce conflit réalisent qu’il y a « un énorme potentiel pour saper la confiance sur laquelle la prospérité en Asie est bâtie », a souligné le responsable américain devant quelques journalistes.
« Avec le ralentissement en Europe et quelques incertitudes sur la reprise aux Etats-Unis, il est évident que le rôle de l’Asie est central », a-t-il relevé.
Il a ajouté que « les questions autour de la mer de Chine du Sud sont compliquées par le fait qu’elles soulèvent d’intenses sentiments nationalistes dans tous les pays impliqués ».
La secrétaire d’Etat Hillary Clinton, qui a effectué samedi une visite surprise à Kaboul, doit ensuite se rendre au Japon pour une conférence sur l’aide à l’Afghanistan avant de gagner la Mongolie, puis le Vietnam.
Elle effectuera ensuite une visite historique au Laos, la première dans ce pays d’un chef de la diplomatie américaine en 57 ans, avant de se rendre au Forum régional de l’ASEAN, auquel participent outre les pays d’Asie du Sud-Est notamment la Chine, le Japon, la Corée du Sud et l’Union européenne.