Les rebelles yéménites ont pris pour cible « un navire britannique dans le golfe d’Aden, le RUBYMAR, avec des missiles navals », a déclaré le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Saree, dans un communiqué.
La société Ambrey a signalé l’attaque d’un « vraquier battant pavillon bélizien, immatriculé au Royaume-Uni et exploité par le Liban » dans le détroit de Bab al-Mandeb, qui relie la mer Rouge au golfe d’Aden.
Le navire se dirigeait vers le nord depuis les Emirats arabes unis et avait pour destination finale la ville bulgare de Varna.
L’agence britannique de sécurité maritime UKMTO a indiqué qu’un navire se trouvant à 35 milles nautiques (65 kilomètres) du port yéménite de Mokha avait signalé « une explosion à proximité qui a causé des dommages ».
UKMTO a confirmé plus tard que l’équipage avait évacué le navire et était sain et sauf.
Les Houthis ont affirmé qu’ils « s’étaient assurés que l’équipage du navire était sorti sain et sauf ».
Lundi, Ambrey a fait état d’informations selon lesquelles l’équipage du navire « a été secouru par un autre navire marchand ».
Le porte-parole militaire des Houthis a affirmé que le navire « risque de couler dans le golfe d’Aden » après avoir subi « d’importants dégâts » lors de l’attaque.
Mais Ambrey dit avoir noté un schéma de dérive au cours des jours précédents, entre les 16 et 18 février, « compatible avec une panne de moteur », ajoutant que « les causes de l’arrêt du navire n’étaient jusque-là pas claires ».
Les Houthis, qui contrôlent de vastes régions du Yémen, affirment mener ces attaques en solidarité avec les Palestiniens dans la bande de Gaza, où Israël mène une guerre sanglante contre le Hamas palestinien en représailles à l’attaque sans précédent du 7 octobre sur le sol israélien.
Ces attaques ont déclenché des frappes de représailles de la part des forces américaines et britanniques au Yémen, dont la dernière a eu lieu samedi.
Les Houthis ont également dit avoir abattu un avion américain MQ-9, affirmation à laquelle Washington n’a pas encore répondu.