Décidée la veille du réveillon de la Saint-Sylvestre après plusieurs cas d’infections alimentaires collectives, la mesure a constitué un sérieux revers pour la plus grosse zone conchylicole de la Méditerranée, qui concentre 10% de la production nationale d’huîtres et quelque 3.000 emplois.
Si les huîtres de Thau vont pouvoir retrouver les assiettes, ce n’est pas encore le cas des moules et des palourdes provenant de l’étang situé aux abords de la ville de Sète, indique la préfecture.
« En raison d’une contamination par une toxine produite par un phytoplancton toxique, les restrictions de récolte, pêche, transport, commercialisation et consommation sont maintenues pour les moules de l’étang Thau », explique-t-elle dans un communiqué, en précisant que « par mesure de précaution, ces interdictions sont étendues aux palourdes ».
Les escargots provenant de l’étang n’ont quant à eux « pas montré de contamination et peuvent donc être consommés sans restriction », ajoute la préfecture.