« Il en va de la sauvegarde de 6.000 emplois directs et indirects en France », a indiqué Philippe Boisneau, Président du Comité National de la Pêche Professionnelle en eau douce (Conapped).
« En dépit des alertes lancées et malgré les efforts consentis par les pêcheurs professionnels en eau douce et en estuaire au cours des dernières décennies, les conditions essentielles au maintien de ce secteur d’activité n’ont cessé de se dégrader et ne sont désormais plus assurées », déplorent le Comité national des pêches (CNPMEM), SOS Loire Vivante et la Conapped dans un communiqué commun.
Les pêcheurs professionnels exigent notamment « la lutte efficace contre le braconnage et les circuits illégaux de commercialisation ».
« A ce jour, la fermeture des quotas laisse le champ libre aux trafiquants malgré l’arrêt du marché légal de l’exportation hors Europe », a expliqué encore M. Boisneau.
« Sa réouverture aurait un effet positif sur le prix de la civelle, diminuerait la demande du marché de la restauration et pénaliserait ce trafic », a-t-il ajouté.