Lundi, Le Monge, un bâtiment de la Marine nationale, s’est dérouté vers la zone de recherches et son hélicoptère a quadrillé la zone, mais sans trouver de trace du voilier dont l’équipage avait déclenché la balise de détresse mercredi.
Le Monge, qui devait quitter cette zone lundi soir, est finalement resté sur place et a repris ses recherches avec son hélicoptère mardi. Il devait les poursuivre jusqu’à la tombée de la nuit.
Les recherches supervisées par les autorités portugaises sont restées infructueuses depuis une semaine malgré le survol de la zone jusqu’à dimanche soir de cinq avions, dont quatre portugais et un de la Marine nationale française.
Mercredi 24 avril, le Grain de Soleil, un voilier de dix mètres parti des Antilles françaises début avril avec trois membres d’équipage, avait déclenché sa balise de détresse, à environ 600 milles (environ 1.000 km) du sud-ouest des Açores.
Les secours maritimes portugais de Ponta Delgada avaient alors dépêché des moyens aériens pour localiser le voilier.
Parallèlement, le CROSS Gris-Nez (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage), qui est en charge des secours pour l’ensemble des navires français dans le monde, a participé aux recherches.
Mais une semaine plus tard les espoirs s’amenuisent de pouvoir retrouver la trace des occupants du voilier. Des débris ont bien été photographiés par l’avion de la Marine nationale mais il n’a pas été possible de déterminer s’il s’agissait de ceux du voilier disparu.
La balise n’émet plus et le logiciel qui permet de calculer la dérive des hommes ou des canots de sauvetage n’est plus fiable au delà de quatre jours, a précisé la préfecture maritime.