« Les relations russo-américaines sont actuellement dans l’impasse, la situation est proche d’être critique. Il faut faire quelque chose », a affirmé Iouri Ouchakov, lors d’un briefing à la presse sous embargo jusqu’à mardi matin.
Vladimir Poutine et Joe Biden doivent se rencontrer mercredi dans une villa à Genève pour évoquer la pile de contentieux entre les deux rivaux géopolitiques, des accusations d’attaques informatiques et de violations des droits humains, en passant par les tensions militaires.
« Je vois cette rencontre avec un optimisme pratique mais faible. C’est une première rencontre dans des conditions difficiles », a commenté M. Ouchakov, conseiller pour les affaires étrangères du président russe.
Il a toutefois envisagé que les ambassadeurs russe et américain, rappelés dans leurs pays respectifs cette année sur fond de tensions et de sanctions, puissent regagner leurs postes respectifs si le sommet est réussi.
« Ce serait une grande réussite si les ambassadeurs retournaient au travail », a souligné M. Ouchakov.
Le diplomate a précisé que les deux dirigeants aborderaient, selon le programme, les questions liées à la stabilité stratégique, à la sécurité informationnelle, à la guerre contre la cybercriminalité, au climat, à l’Arctique et aux multiples conflits régionaux (Syrie, Libye, Iran, Afghanistan, Ukraine, Corée du Nord).
Selon M. Ouchakov, à l’issue des négociations, chaque dirigeant donnera une conférence de presse séparée. M. Poutine doit ensuite s’entretenir avec le président suisse Guy Parmelin.