L’entreprise propriétaire du bâtiment « est toujours responsable du renvoi au port d’origine », ont expliqué à l’AFP des sources de la préfecture des îles Canaries, situées au large des côtes nord-ouest de l’Afrique.
Le pétrolier y est arrivé lundi et ces trois clandestins ont été découverts le même jour.
Une photo diffusée sur Twitter par les services de secours en mer espagnols montre ces hommes assis sur l’énorme gouvernail, les pieds juste au-dessus de l’eau, à l’arrière de cet imposant navire de 183 mètres de long et de 32 mètres de large.
« Si ces clandestins avaient été dans un avion, la compagnie aérienne en aurait eu la charge », ont dit à l’AFP les sources préfectorales.
Les autorités espagnoles n’ont pas fourni de détails sur leur identité, ni précisé s’ils avaient demandé l’asile ou s’ils voulaient émigrer.
La présence de ces clandestins sur un bateau déclaré différencie leur statut légal de celui des nombreux migrants qui arrivent sur des bateaux de fortune aux Canaries à partir des côtes africaines.
« Ils étaient fatigués et présentaient des signes d’hypothermie et, à leur arrivée au port, ils ont été pris en charge par les services de santé », ont déclaré lundi à l’AFP les services de secours en mer.
Ces trois hommes présentaient aussi « une déshydratation modérée et avaient besoin de soins hospitaliers », ont souligné les service d’urgence 112 sur Twitter.
D’après le site internet vesselfinder.com, le pétrolier « Alithini II » battant pavillon maltais avait appareillé de Lagos, au Nigeria, le 17 novembre, avant de parvenir lundi au port de Las Palmas, dans les îles Canaries.
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