Elle a indiqué qu’elle avait pu s’entretenir avec eux au téléphone, et qu’ils étaient en bonne santé et sur le chemin du retour pour rejoindre leurs familles. Elle n’a pas précisé dans quelles conditions avait été obtenue la libération du capitaine, de trois officiers et d’un autre membre d’équipage du cargo Szafir, battant pavillon chypriote.
Dès le 1er décembre, Varsovie avait indiqué avoir établi un contact avec les ravisseurs.
Mme Szydlo a remercié les autorités nigérianes pour leur aide, et le chef de la diplomatie polonaise Witold Waszczykowski qui avait coordonné les efforts pour obtenir ce résultat.
Les enlèvements et détournements de bateaux sont fréquents dans cette région. Le plus souvent les otages sont libérés après le versement d’une rançon.
L’attaque avait eu lieu à 30 milles de la côte nigériane.
Selon les médias polonais, au moment de l’attaque, huit autres membres d’équipage ont coupé le moteur et se sont barricadés dans la salle des machines. Ne pouvant franchir la porte, les ravisseurs seraient allés chercher leurs otages dans leurs cabines.