« Nous recherchons 170 passagers africains d’une embarcation de bois qui a sombré en mer en face de la localité de Guarakouzi », à 60 km à l’est de Tripoli, a déclaré cet agent, Abdellatif Mohammed Ibrahim.
« On a retrouvé à quelques encablures de la côte les débris d’une embarcation en bois sur laquelle étaient montés quelque 200 migrants », a-t-il précisé.
« On a réussi à sauver 16 personnes et repêché 15 corps mais on continue à rechercher 170 des migrants clandestin qui ont disparu en mer », a encore déclaré cet agent joint par téléphone par l’AFP.
« Les clandestins ont apparemment embarqué vers 03H00 du matin à l’aube de Guarakouzi mais l’embarcation a vite chaviré », a-t-il dit.
Les gardes-côtes libyens n’ont engagé dans les recherches qu’un seul patrouilleur, faute de moyens, a expliqué cet agent.
Un photographe de l’AFP arrivé avec les gardes-côtes sur les lieux de ce nouveau drame de l’immigration a indiqué avoir vu parmi les corps celui d’un enfant qui portait pourtant une bouée de sauvetage.
L’agent des gardes-côtes libyens n’a pas été capable de donner des précisions sur les nationalités des victimes et des survivants.
« Il semble qu’il y ait parmi eux des Somaliens et des Erythréens », a-t-il déclaré.
Profitant du relâchement de la surveillance des côtes de la Libye, pays plongé dans chaos et où le gouvernement n’exerce qu’une autorité théorique, les passeurs se font nombreux pour proposer aux migrants la traversée de la Méditerranée, notamment en direction de l’Italie.