Ils sont « dans un état de santé grave et ont besoin d’une prise en charge hospitalière », a détaillé une porte-parole auprès de l’AFP.
« L’un des patients est instable et ne réagit pas aux soins prodigués à bord depuis le 27 octobre. Les deux autres ont subi des blessures en Libye qui, en raison du long délai de traitement, risquent maintenant d’avoir des conséquences négatives à long terme », a-t-elle ajouté.
SOS Méditerranée a envoyé sa demande aux autorités françaises via les Centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage (CROSS) et elle a été « prise en considération », assure l’ONG dont le siège est à Marseille.
Contactée par l’AFP, la préfecture maritime de Méditerranée n’a pas souhaité communiquer sur ce dossier.
Par ailleurs, le navire n’a « toujours pas reçu d’instruction désignant un port en France pour le débarquement des rescapés » qu’il a secourus en Méditerranée centrale entre la Libye et l’Italie, sur la route migratoire la plus dangereuse au monde.
Il est remonté désormais au large des côtes corses et se trouve selon le site Marine Traffic au large d’Aléria.
Mercredi, la tension était grimpé d’un cran entre la France et l’Italie autour de l’Ocean Viking, dernier des quatre navires humanitaires bloqués en Méditerranée, Paris dénonçant le refus « inacceptable » de Rome de le laisser accoster et Bruxelles appelant au débarquement immédiat de tous les migrants.
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