« Nous poursuivons notre action en vue de bloquer l’économie », a déclaré Pascal Morel, secrétaire général de l’Union départementale CGT, précisant que les blocages devaient durer jusqu’à midi.
Trois ronds-points importants ont été bloqués au niveau de Sotteville-lès-Rouen, Petit et Grand-Couronne et du port de Rouen où passent d’ordinaire des centaines de camions, vers les sites industriels et portuaires de l’agglomération.
Ces points de blocage ont été confirmés par des tweets de la préfecture de Seine-Maritime.
Ces actions menées par un total d’environ 500 militants, selon un militant CGT, Jean-Luc Brouté, visent prioritairement les poids-lourds. Mais elles ont eu immédiatement d’importantes répercussions dans le centre de Rouen, où les embouteillages sont déjà fréquents en temps normal.
« Nous avons renoncé à des barrages filtrants, c’est très dur à gérer et dangereux », a indiqué M. Morel.
Ont été notamment coupés à la circulation les axes menant au port et aux sites industriels du sud-ouest de Rouen.
Le pont Flaubert, près du port, axe nord-sud majeur pour entrer dans Rouen ou contourner la ville a été bloqué par des dockers et ouvriers portuaires de la CGT.
Des militants FO, de l’Unef et de « Nuit Debout » s’étaient joints au mouvement, selon M. Brouté.
Les manifestants ne se sont pas approchés des dépôts de carburant, surveillés par la police.
Une grève perlée dans les transports en commun (métro-tram et bus), organisée par la CGT depuis plusieurs semaines, pour des raisons salariales, a en outre affecté les usagers entre 07H et 08H00.