Le navire fournira une plate-forme mondiale aux produits des entreprises britanniques ainsi qu’aux négociations commerciales de haut niveau, a déclaré Downing street, alors que le Royaume-Uni cherche à nouer de nouvelles relations commerciales après avoir effectivement quitté l’Union européenne fin 2020.
Il sera également appelé à jouer un rôle dans la mise en oeuvre de la politique étrangère et de la sécurité du pays, en accueillant notamment sommets et entretiens diplomatiques.
Il s’agira du premier vaisseau amiral en service depuis 1997, date à laquelle le Royal Yacht Britannia avait cessé de naviguer.
M. Johnson a toutefois insisté sur le fait que le rôle du nouveau navire serait « différent » de celui de ses prédécesseurs, « reflétant le statut naissant du Royaume-Uni en tant que grande nation commerciale maritime indépendante ».
« Chaque aspect du navire, de sa construction aux entreprises qu’il mettra en valeur à bord, représentera et promouvra le meilleur du Royaume-Uni », a-t-il déclaré dans un communiqué, vantant un « symbole clair et puissant de notre engagement à être un acteur actif sur la scène mondiale ».
La construction du navire devrait commencer en 2022 et être entièrement achevée en quatre ans, a indiqué Downing Street, qui ne pourra confirmer son coût qu’à l’issue de l’appel d’offres.
Le navire, qui n’a pas encore été baptisé, sera doté d’un équipage de la Royal Navy et devrait avoir une durée de vie d’environ 30 ans. Le gouvernement sera peut-être appelé à le nommer d’après le prince Philip, mari de la reine Elizabeth II et ancien commandant de la marine, décédé en avril à l’âge de 99 ans.
La Royaume-Uni a officiellement quitté l’UE en janvier 2020, mettant fin à cinq décennies d’un mariage houleux, avant de quitter l’union douanière et le marché unique européens début 2021.
Le pays a depuis reproduit ou reconduit des accords commerciaux existants avec l’Union européenne, le Japon et plusieurs autres pays, mais plein d’autres restent encore à conclure.
Londres est actuellement en pourparlers avec l’Australie et a entamé des discussions avec l’Inde, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis au sujet de futurs partenariats.