« La France est liberté, la France est transmission. Elle vit, survit et surmonte ses épreuves parce que, de génération en génération, des femmes et des hommes se transmettent le flambeau de l’idéal », a déclaré le président de la République dans un hommage à Hubert Germain prononcé sous l’Arc de triomphe durant la cérémonie de commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918.
Les dix-huit unités combattantes des Forces françaises libres, dont neuf issues de l’armée de Terre, six de l’armée de l’Air et trois de la Marine, continueront d’arborer l’emblème de l’Ordre de la Libération, « fourragère noire pour le deuil, verte pour l’espoir », tandis que la Croix de Lorraine « ornera encore les blasons des communes Compagnons » que sont Nantes, Grenoble, Paris, Vassieux-en-Vercors, et l’Ile-de-Sein, a détaillé le chef de l’Etat.
Créée en février 1996 à l’initiative de Jacques Chirac, la fourragère de l’Ordre de la Libération est destinée à pérenniser l’Ordre de la Libération et à préserver de l’oubli le souvenir des Compagnons de la Libération.
Ont droit aussi au port de cette fourragère depuis 2011 les membres d’équipage du porte-avion Charles de Gaulle, depuis 2018 les personnels militaires de la DGSE et depuis 2019 les élèves officiers de première année de l’École de l’Air.
« L’Ordre surtout vivra », a ajouté Emmanuel Macron.
« Protégé par le chef de l’Etat, gardien de la mémoire de ces femmes et de ces hommes qui, un jour, se sont hissés au-delà d’eux-mêmes pour la liberté de tous, il fera des Compagnons de la liberté une source éternelle d’inspiration pour tous les enfants de France, toujours unis », a déclaré le président.
« Les Compagnons pensaient que leur expérience pouvait servir de source d’inspiration à la jeunesse française », avait expliqué mercredi le général Christian Baptiste, délégué national de l’Ordre de la Libération, en indiquant que le musée de l’Ordre, situé aux Invalides, devait tenir lieu de « boussole de citoyenneté » pour les nouvelles générations.