« Nous sommes honorés de la confiance que la Grèce nous apporte », a déclaré Mme Parly à propos de la commande de ces trois frégates de défense et d’intervention (FDI), à laquelle s’ajoute une quatrième en option. « Ici, sur ce chantier, se construira bientôt une part de la sécurité grecque » ainsi qu' »une part de la défense européenne », a-t-elle dit.
« Avec la Grèce, cette volonté de bâtir l’Europe de demain, n’est pas un vain mot. C’est une réalité qui se traduit par des actes », a poursuivi Mme Parly, évoquant l’acquisition par la Grèce de 18 avions Rafale il y a un an et de ces FDI, des frégates de combat dernière génération, « qui vont être complétés par six avions Rafale supplémentaires », a-t-elle dit. Elle s’est réjouie « de l’arrivée de ces six premiers avions en Grèce dès la semaine prochaine. ».
« C’est la responsabilité des Européens, d’être solidaires entre eux. Une solidarité qui s’incarne au sein de l’Union Européenne », a-t-elle ajouté.
De son côté, le ministre grec a estimé que le contrat pour les FDI devrait être formellement signé prochainement après l’achèvement du parcours procédural. « Mon estimation est que, en mars, avril au plus tard, nous pourrons signer », a dit M. Panagiotopoulos, rendant hommage à « la coopération de la partie française » dans ce dossier.
La première FDI destinée à la Grèce sera livrée en 2025.
M. Panagiotopoulos et Mme Parly participent à Brest à une réunion informelle des ministres de La Défense et des Affaires étrangères européens qui se termine vendredi.